APEF YAGOUA
Ensemble,barrons la route à toutes formes de violences à l'égard de la fille
jeudi 28 mai 2015
Bâtir une nation qui gagne
Bâtir une nation qui gagne,est un slogan méticuleusement choisi par l'Association pour la Promotion de l'Education et l'Encadrement des filles dans la vallée du Logone à YAGOUA. Totalement engagée dans la préservation des droits de la jeunesse(filles), APEF estime qu'un pays ne peut se construire sans l'implication des filles; c'est-à-dire que tant qu'elles sont confinées dans des rôles dégradants,on perd un énorme potentiel. Or ,il se trouve que dans la vallée du Logone,des milliers de filles sont interdites d'accès à l'école.Ce qui,logiquement entraîne un handicap social perceptible par tous.La société est instable;il y manque une sorte de complémentarité;le déséquilibre pour tout dire.Le manque d'éducation étant un grand obstacle à l'épanouissement des familles.
Alors la question qu'il faut se poser c'est comment faire pour renverser la situation? Cependant,répondre à cette question c'est cerner le contour du motif de cet état de chose.Les pratiques issues du patriarcat sont au quotidien celles qui font vaciller la paix entre hommes et femmes. Et c'est là qu'intervient les OSC intervenant dans le domaine telle qu'APEF.User de tous les moyens pour éradiquer l'analphabétisme et toutes les formes de violences faites à l'égard des filles.
vendredi 27 février 2015
lundi 23 février 2015
Parce que je ne suis pas un garçon…
.
« Je suis née dans une famille où j’ai été devancée par
trois garçons, et je me réjouissais à l’idée d’être la préférée de toute la
famille, pourtant….. »
C’est ici le cri d’une
jeune fille victime de l’acharnement de sa famille : le père, la mère et
les frères. La cause de sa souffrance morale est le fait d’avoir dit non à un
projet de mariage fomenté dans son dos par ses proches. Elève en classe de
première dans un lycée, il lui a été demandé de suspendre ses études pour obéir
à sa famille qui , pour elle, a choisi un bon parti. Mais la question qui
a suscité sa désapprobation est" à qui profite ce mariage "?
Cette situation terrifiante a plongé Fati dans un sommeil
psychologique profond qui l’a conduite au centre hospitalier cinq mois durant.
Lorsqu’elle se réveille, elle n’est plus la même. Ses études , on n’en parle
plus, sa famille aux prises avec le prétendant qui réclame le remboursement de
la dot, fati a vieilli de cinq ans physiquement .Autour d’elle, on
jacasse. Elle est devenue la risée de tout le village ;on lui reproche d’être
une mauvaise fille, qui fait le déshonneur de sa famille ;qui n’est pas
digne de vivre avec ses proches…. Elle finit par être jetée dans la rue, exposée à tous les dangers.
Elles sont des millions en Afrique à vivre le même calvaire
que fati. Filles aux abois qui errent et qui cherchent qui peut parler pour
elles , de retrouver leur dignité
et le respect de leurs droits. Ce cri ,c’est pour toutes les osc réunies à l’occasion
de cette formation de douala,donc APEF YAGOUA. C’est un appel lancé à l’endroit de toutes les organisations parrainée par l’ IPAO.
Mettre fin au rapt dans la vallée du logone,c'est la mission d'APEF YAGOUA
Le rapt est une pratique très courante dans la vallée du Logone,c'est-à-dire à Yagoua au Cameroun,Bongor au Tchad etc...Elle consiste à tendre une embuscade à une jeune fille indépendamment de son âge,en vue de la conduire de force en mariage.Au moins trois personnes sont chargées de la mission bien organisée plusieurs jours,mois, ou années à l'avance.Les moyens d'accomplir la tâche sont divers: l'usage de fouet, de corde, de motocyclette,de voiture, de cheval,tous ces moyens sont utilisés pour emmener la fille au plus vite, afin qu'elle ne soit pas interceptée par ses proches ou d'autres personnes qui luttent contre ces pratiques.
Une fois enlevée et séquestrée,la chose la plus urgente à faire par le"mari" ,c'est de consommer le "mariage",ceci pour dissuader les parents d'avoir l'intention de reprendre leurs filles. Une façon de dire qu'il est désormais ouvert la question "dot" ou pas. Ce qui revient à comprendre que la seule chose que les parents ont à faire c'est de proposer le montant de la dot à verser pour leurs filles qui est sans autres formes de procès,mariée.
Or selon la législation en vigueur,il est un âge indiqué pour le mariage,tout comme il y a des principes à respecter avant d'en faire un. Cet état de chose désagréable et dégradant pour la fille,suscite au sein des organisations de la société civile,de véritables coups de fouet qui les galvanisent dans leur combat qui est prioritairement de mettre fin à toutes formes de violences faites aux filles.
Une fois enlevée et séquestrée,la chose la plus urgente à faire par le"mari" ,c'est de consommer le "mariage",ceci pour dissuader les parents d'avoir l'intention de reprendre leurs filles. Une façon de dire qu'il est désormais ouvert la question "dot" ou pas. Ce qui revient à comprendre que la seule chose que les parents ont à faire c'est de proposer le montant de la dot à verser pour leurs filles qui est sans autres formes de procès,mariée.
Or selon la législation en vigueur,il est un âge indiqué pour le mariage,tout comme il y a des principes à respecter avant d'en faire un. Cet état de chose désagréable et dégradant pour la fille,suscite au sein des organisations de la société civile,de véritables coups de fouet qui les galvanisent dans leur combat qui est prioritairement de mettre fin à toutes formes de violences faites aux filles.
Créer des outils de témoignages des filles de la vallée du Logone à Yagoua Cameroun
L’IPAO met en œuvre un projet
intitulé « Briser le silence, lever les tabous, mieux informer sur les violences
basées sur le genre en Afrique de l’Ouest »
financé par l’Union Européenne. L’objectif de ce projet est de soutenir
les défenseurs des victimes de violences basées sur le genre par une
information équilibrée et une communication maitrisée. Pour répondre à un des
objectifs spécifiques de ce projet, à savoir « Renforcer les capacités et les moyens en communication des
défenseurs des victimes de violences basées sur le genre», un atelier de
formation à la collecte et production de témoignages vidéo sera organisé
au Sénégal, au Mali, en Mauritanie
et au Cameroun.
Qu’il s’agisse de viols,
d’agressions sexuelles, de mariages forcés et/ou précoces, de mutilations
génitales, de déscolarisation forcée des filles, il est rarement question de
violences faites aux femmes dans la presse tant la question est taboue. Cette
invisibilité permet aux gouvernements de nier ces violences ou du moins de les
minimiser. Les journalistes ne s’y intéressent que sous l’angle des faits
divers. Parfois pire, ils en arrivent à stigmatiser davantage les victimes,
agissant de manière consciente ou non, comme le révèle une analyse de contenu
faite dans le cadre de ce projet. Cette analyse révèle aussi que dans les pays
ciblés, les OSC de défense des droits des femmes ont un accès limité aux médias publics notamment la
télévision nationale et la radio nationale. Exclues de ces médias
traditionnels, elles n’ont pas souvent d’autres alternatives car elles
maitrisent peu les outils de communication et ne possèdent pas leurs propres
médias, ce qui leur permettrait de contourner la presse.
Ce constat de faiblesse est
d’ailleurs ressorti de l’atelier que l’IPAO a organisé à Dakar du 5 au 6 Août
2014 portant sur « violence et genre : quels rôles peut jouer la
communication dans la lutte contre la discrimination ?
Cette formation vient donc
combler un besoin, en renforçant les organisations. Elle va leur donner les
compétences requises pour :
-
Enregistrer des témoignages oraux et vidéo
-
Publier ces témoignages sur les réseaux
sociaux pour les mettre à la disposition
du grand public et des décideurs.
Cette formation s’inscrit en
effet dans une série d’actions, au cours desquelles les OSC ont été formées à
communiquer en utilisant divers outils, comme les médias sociaux et les blogs.
Elles ont été aussi renforcées à collecter des données et à les traiter en vue
de produire des documents qualitatifs sur les cas de violences basées sur le
genre.
En formant les OSC à la collecte
et à la production de témoignages oraux ou vidéo, cette démarche offre la
double opportunité de respecter l’anonymat des victimes et de protéger
l’identité des défenseurs. Elle permet enfin de disposer d’un canal alternatif
d’information sur les violences basées sur le genre dans les pays cibles du
projet.
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