lundi 23 février 2015

Parce que je ne suis pas un garçon…



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« Je suis née dans une famille où j’ai été devancée par trois garçons, et je me réjouissais à l’idée d’être la préférée de toute la famille, pourtant….. »
   C’est ici le cri d’une jeune fille victime de l’acharnement de sa famille : le père, la mère et les frères. La cause de sa souffrance morale est le fait d’avoir dit non à un projet de mariage fomenté dans son dos par ses proches. Elève en classe de première dans un lycée, il lui a été demandé de suspendre ses études pour obéir à sa famille qui , pour elle, a choisi un bon parti. Mais la question qui a suscité sa désapprobation est" à qui profite ce mariage "?
Cette situation terrifiante a plongé Fati dans un sommeil psychologique profond qui l’a conduite au centre hospitalier cinq mois durant. Lorsqu’elle se réveille, elle n’est plus la même. Ses études , on n’en parle plus, sa famille aux prises avec le prétendant qui réclame le remboursement de la dot, fati a vieilli de cinq ans physiquement .Autour d’elle, on jacasse. Elle est devenue la risée de tout le village ;on lui reproche d’être une mauvaise fille, qui fait le déshonneur de sa famille ;qui n’est pas digne de vivre avec ses proches…. Elle finit par être jetée dans la rue, exposée  à tous les dangers.
Elles sont des millions en Afrique à vivre le même calvaire que fati. Filles aux abois qui errent et qui cherchent qui peut parler pour elles , de retrouver  leur dignité et le respect de leurs droits. Ce cri ,c’est pour toutes les osc réunies à l’occasion de cette formation de douala,donc APEF YAGOUA. C’est un appel lancé à l’endroit de toutes les  organisations parrainée par l’ IPAO.

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